Où le CHO
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Quel profil devons-nous recruter ? Où le trouve-t-on ? A quel service le rattacher ? Ça fait quoi un CHO concrètement ? En a-t-on vraiment besoin ? Comment peut-on être sûr de mettre en place une politique QVT efficace ?

A travers cet article et d’autres à venir, je tente d’apporter des réponses à ces questions et bien d’autres… mais je vais surtout vous aider à vous faire votre propre avis.

A quel service doit-on rattacher le poste de Chief Happiness Officer ?

Comme tout ce qui est nouveau dans les entreprises, il faut lui trouver une place et la bonne !

Vous venez de recruter la perle rare prête à s’investir dans l’amélioration de votre entreprise. Il est temps de l’intégrer dans votre organisation pour qu’elle prenne ses fonctions.

Quelles tâches allez-vous lui confier ? Quels objectifs allez-vous définir pour juger de son efficacité ?

Répondre à ces questions doit donc vous permettre d’identifier le service de prédilection pour votre Chief Happiness Officer.

Le site Joblift a analysé les 200 offres d’emplois de CHO traitées sur son site en 2016. 60% étaient rattachées aux Services Généraux, 23% au service Marketing et Communication, 17% aux Ressources Humaines.

Services dans lesquels ont été recrutés les CHO sur l'année 2016

  • Services Généraux
  • Marketing et Communication
  • Ressources Humaines

Alors où est sa place selon vous ?

Tout dépend des besoins et du niveau de maturité de l’entreprise.

Ce n’est pas une vérité dans 100% des cas mais on peut déjà voir les premières tendances :

Phase de démarrage

Il est bien compréhensible dans cette phase critique que le CHO ait alors vocation à devenir un couteau-suisse et se retrouve donc logiquement à gérer la vie du bureau, assister la direction, traiter le courrier, répondre au téléphone, organiser des moments de convivialité, mettre en place la communication interne, traiter les annonces de recrutement et bien d’autres tâches.

Ces profils sont souvent stagiaires (60% des offres d’emploi) dans des startups et rattachés aux Services Généraux.

Phase d’accélération

Dans cette phase, les équipes grossissent rapidement, c’est l’hypercroissance. Garder la culture d’entreprise et l’esprit de groupe devient essentiel pour continuer à créer de la valeur et à fédérer. Le CHO est souvent responsable de la bonne ambiance dans les bureaux et devient le chef d’orchestre des moments de convivialité en y ajoutant une communication forte de la marque employeur en interne et en externe.

Ces profils évoluent généralement dans le service Marketing et Communication des PME.

Phase de stabilisation

L’objectif est à double sens dans cette phase. Il s’agit alors d’améliorer réellement la vie des employés avec pour objectif in fine de gagner en productivité, en créativité, en fidélité et en attractivité. Tout en ayant gardé ses fonctions précédentes, le CHO possède des super pouvoirs (si son action est portée par les salariés) qui lui permettent d’intervenir aussi bien sur les process et la communication internes que sur la politique de management.

Ces profils sont plus expérimentés et évoluent généralement dans le service des Ressources Humaines.

étapes vers le succès

Et si finalement, le CHO était un peu à part… et partout à la fois

Pour réaliser au mieux sa fonction, il faut qu’il soit à la fois sur le terrain au plus près des besoins des salariés mais également très proche de la Direction pour faciliter et accélérer la mise en œuvre des actions qui lui semblent nécessaires au bien-être des salariés.

Ce grand écart paraît possible uniquement si le CHO a un pouvoir indépendant. La solution serait donc de lui attribuer un budget avec une équipe et des objectifs clairs d’amélioration à la fois sur le bien-être des salariés mais aussi sur l’efficacité de l’entreprise. Il est évident mais nécessaire de rappeler que les objectifs doivent être en adéquation avec les moyens qui lui sont attribués.

Cette étape sera la concrétisation de ceux qui se battent pour promouvoir ce nouveau concept pourtant si évident que l’on travaille mieux lorsque l’on est épanoui dans son travail !

« si on remplaçait Happiness par Human, on reviendrait à l’essentiel et on le rattacherait au service RH sans même nous poser la question »

Un rôle tourné vers l’humain

Parce que le bonheur est propre à chacun, finalement le vrai sujet du CHO dans votre entreprise, c’est l’humain et sa capacité à mieux travailler ensemble. Son rôle est donc d’apporter les conditions favorisant l’épanouissement des salariés leur permettant de trouver et de mettre en place les solutions pour y arriver.

A vos commentaires et avis éclairés sur le sujet !

A très bientôt pour de nouveaux articles. 😉

A propos de l'auteur(e)

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Laurent CHASTAGNER

Je suis un entrepreneur passionné par les richesses humaines et déterminé à lutter contre le mal-être en entreprise. Co-fondateur de Quokkapi, j’ai donc décidé de m’investir à 200% pour démocratiser le bien-être au travail. Ainsi, je vous aide à mieux comprendre ce changement déterminant et vous incite à faire les premiers pas vers une entreprise bienveillante et plus performante… oui, c’est possible !

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Commentaires

1 commentaire

  • « si on remplaçait Happiness par Human, on reviendrait à l’essentiel et on le rattacherait au service RH sans même nous poser la question »

    Il n’y a pas UN métier qui représente plus la condition humaine en entreprise que le CHO. L’essence même de ce que constitue nos équipes, des hommes et des femmes avec des émotions, avec des passions, des envies dont la plupart des entreprises ignorent complètement leur existence ou les passent sous silence. « Cela n’a pas lieu d’être dans un milieu professionnel » Alors que disons nous le franchement, une entreprise à tout à gagner à révéler les passions, les intérêts et les émotions de chacun car pouvoir être soi-même est le moteur de la créativité et de l’innovation. Et si le bien-être au travail passerait plutôt par le plein-être…? Merci encore pour cet article

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